Traditionnellement, le courtier en crédit agit sous mandat de recherche pour le compte de ses clients. Cette prestation, bien connue, consiste à :
- Identifier les offres de prêt correspondant au profil de l’emprunteur.
- Négocier les meilleures conditions auprès des établissements prêteurs.
- Accompagner le client jusqu’à l’obtention des fonds.
Encadré par l’article L. 519-1 du Code monétaire et financier, ce service s’appuie sur une obligation légale de conseil et sur une analyse objective des solutions disponibles. Si, historiquement, les banques rémunéraient majoritairement les courtiers pour ce service, cette pratique tend à diminuer. Les courtiers doivent désormais envisager davantage de facturer leurs honoraires directement aux clients.
Depuis l’introduction de la directive européenne 2014/17/UE, les courtiers peuvent également proposer une prestation de conseil indépendant. Cette approche se distingue par plusieurs aspects :
Ce positionnement est particulièrement adapté aux clients souhaitant une analyse approfondie des options de crédit, tout en conservant la gestion directe de leur demande auprès des établissements prêteurs.
En tant que professionnel, votre choix doit s’aligner sur votre stratégie et les attentes de votre clientèle :
Ces deux prestations peuvent coexister dans votre portefeuille de services. Elles permettent de diversifier votre activité et de répondre à une clientèle plus large. En période de restriction d’accès au crédit, le conseil indépendant peut notamment renforcer votre crédibilité en tant qu’expert impartial du marché.
Pour maximiser votre valeur ajoutée, n’oubliez pas de respecter les obligations légales et de formaliser vos prestations avec des contrats adaptés à chaque type de service.